L’auteure est une ex-infirmière qui souhaite conserver l’anonymat, par crainte de représailles, aussi bien pour elle que pour les personnes dont elle rapporte les témoignages (eux-aussi anonymes).
Je suis une ex-infirmière qui a quitté le réseau de la santé il y a plusieurs années. Je viens de voir le vidéo du Dr. Nadeau-Vallée, résident en médecine et PhD en pharmacologie, alias « Doc Tik Tok » ou « Walmart Justin Trudeau », concernant » l’article du docteur Patrick Provost, professeur à l’université Laval, microbiologiste et spécialiste de l’ARN, intitulé « Le véritable véritable portrait de la COVID-19 ». Je voulais vous partager ma pensée, après avoir écouté attentivement le « débunkage » méthodique dans lequel Walmart Justin Trudeau tente de « fact checker » M. Provost.
Depuis près de deux ans, ma famille ayant été touchée de diverses manières par les conséquences des mesures sanitaires de la santé publique et des impositions du gouvernement, j’ai participé à de nombreuses rencontres de professionnels pour trouver du soutien et des réponses à nos questions. J’ai donc reçu plusieurs confidences de la part d’infirmières et infirmiers courageux qui travaillent sur le terrain. Je profite donc de cet article pour analyser le vidéo de M. Nadeau-Vallée, mais aussi pour décrire la réalité entre ce qui se passe sur le terrain et ce qu’on nous rapporte dans les médias. Je le fais aussi pour défendre la voix silencieuse des professionnels de la santé qui souffrent.
Patrick Provost ou le désir de contribuer au bien-être de chaque citoyen
Tout d’abord, revenons à l’article du professeur Provost. Celui-ci est présenté de manière consciencieuse en présentant des faits à partir des données gouvernementales observées. Il aborde son article aussi sous forme de questions laissant la place à un débat respectueux des idées. De plus il n’attaque ni ne discrédite personne dans ses propos. Il se montre même ouvert à dialoguer sur ce qu’il observe et voir s’il peut élargir encore plus sa pensée ou la préciser en fonction des faits. Son article est digne des vrais spécialistes et scientifiques qui sont habitués à chercher et qui savent très bien que la science est débattable et qu’elle n’est donc jamais absolue.
Je ressens aussi de la part du professeur Provost son désir de contribuer au bien-être de chaque citoyen en tenant compte de tous les aspects de la société et des conséquences que peuvent amener sur notre vie quotidienne l’imposition de telles mesures sur le long terme. Dans une société normale, toutes les décisions impactant aussi fortement et durablement l’ensemble des citoyens se doivent d’être questionnées, voire corrigées. En effet, de graves conséquences dont on peut ne voir les effets qu’après plusieurs mois ou années peuvent se produire.
Walmart Justin Trudeau : un discours violent
Suite au « retrait » de son article (Le Journal de Montréal l’a retiré, prétextant des « inexactitudes », sans plus de précisions), le Dr. Provost demande légitimement et de bonne foi un débat sur ces « inexactitudes » dont l’accuse le Journal. Mais n’est-il pas alors surprenant de voir que c’est le Dr. Nadeau-Vallée qui décide de lui répondre, qui plus est, caché derrière une caméra? Il semblerait donc que ce Dr. Tik Tok a tous les qualificatifs, dont même celui d’être le journaliste du Journal de Montréal… puisque c’est lui qui se charge de répondre à leur place. On pourrait dire qu’avec le rôle qu’il se donne et toute l’énergie qu’il met pour détruire tous ceux qui ne sont pas en phase avec le discours gouvernemental, qu’il se donne « une autorité » sur tout.
Il est bien facile et je dirai très peu professionnel de détruire un article complet qui a été mûri et réfléchi par un scientifique d’expérience en à peine 5 minutes sur Tik Tok. Cela démontre déjà le peu de sérieux et d’arguments que peut avoir le Dr. Nadeau-Vallée vis-à-vis des points troublants qu’a soulevés Patrick Provost dans son article. Mais cela dénote aussi une peur d’être face à celui qu’il attaque. Je suis choquée de voir que non seulement le Dr. Nadeau-Vallée détruit les arguments du Dr. Provost avec des « preuves » questionnables et même biaisées, mais il détruit dans le même temps et sans remord sa crédibilité et donc sa réputation. Cette violence du propos n’a rien d’éthique ni de professionnel et devrait questionner chaque citoyen sur la crédibilité des arguments de ce Dr. Tik Tok. Comment peut-on ainsi détruire des réputations et des vies aussi facilement?
S’en prendre aux professionnels derrière sa caméra
Dès le début de son vidéo, le Dr. Nadeau-Vallée prend bien soin d’abaisser, de discréditer et de jouer avec les titres et les mots pour s’assurer que ceux qui l’écoutent ne prennent pas du tout au sérieux le professionnel qu’il attaque. Il a fait la même chose avec des infirmières et qui ont pourtant un long bagage d’expériences d’au moins 20 ans et qui étaient très appréciées dans leur milieu de travail. Encore là, il est facile d’attaquer derrière une caméra ces infirmières qui ont donné leurs vies pour la santé des citoyens et qui ont toujours eu le cœur à la bonne place.
Ces infirmières priorisent avant tout le bien-être de leurs patients en suivant avec grand respect leur code d’éthique et de déontologie. Elles ont toujours cherché à informer de manière consciencieuse et transparente les patients qu’elles soignent sur les traitements offerts pour leur permettre de faire un choix libre et éclairé. C’est la base même de ce que nous apprenons comme infirmière. La santé publique et le gouvernement semblent en prendre pas mal large depuis le début de la pandémie, se permettant maintenant de condamner avec force et mépris ceux qui hier faisaient pourtant la fierté du Québec, notamment pour leur courage lors de la première vague. Qui se souvient des applaudissements tous les dimanches soir? Tout cela été oublié.
Des inquiétudes légitimes et pourtant des Ordres… aux ordres
Le Dr. Tik Tok, qui se pense au-dessus de tous car fort de l’appui de Québec et des médias en sa faveur, a porté plainte à l’OIIQ (Ordre des infirmières et infirmiers du Québec). Celui-ci l’a remercié disant « qu’il est important que les infirmières s’assurent que leur comportement, leurs messages et leurs commentaires sont conforment à leurs obligations déontologiques. Notamment celles relatives à l’image et à la crédibilité de la profession. » Les infirmières ne sont donc plus libres puisqu’elles doivent absolument dire que cette injection est parfaite. Sinon elles savent qu’elles subiront des représailles de la part même de l’ordre qui devrait pourtant les défendre et défendre le public qu’elles soignent. Il semble donc que pour l’OIIQ l’image qu’il donne en conformité avec la pensée du gouvernement semble plus importante que le respect de ses membres et de leur capacité de juger, de se questionner ainsi que le droit aux patients d’être en sécurité et de recevoir des traitements sécuritaires.
Les inquiétudes et questionnements de ces infirmières face à l’injection des petits enfants sont tout à fait professionnels et légitimes. Ce serait une véritable erreur de croire que la qualité des soins de ces professionnels et leur jugement clinique a changé du jour au lendemain depuis la pandémie… S’ils ne sont pas en mesure d’offrir à la population toutes les informations pertinentes qui existent et non juste celles qui vont dans le sens du discours gouvernemental, comment peuvent-ils encore sentir qu’ils respectent l’éthique au cœur même de leur profession? En tant que citoyens, nous avons le droit d’avoir accès à toutes les informations possibles pour faire un choix éclairé, ce qui n’est vraiment pas le cas actuellement.
Des affirmations… mais qu’en est-il du terrain?
J’observe aussi que lorsque le Dr. Tik Tok montre des références pour « débunker », elles sont souvent incomplètes, sorties de leur contexte et très courtes. Elles sont clairement choisies pour justifier ses propos à lui tout simplement et ne sont donc pas représentatives de l’ensemble de la pensée scientifique et ne tiennent pas compte de tous les avis scientifiques à travers le monde. C’est le cas par exemple lorsqu’il affirme que même légère la COVID-19 peut causer plusieurs problèmes de santé chez les jeunes en santé à long terme. On peut se demander comment ce Dr. Tik Tok peut affirmer avec autant de force que la COVID-19 peut avoir des effets à long terme sur la santé des jeunes quand cela fait à peine deux ans que cette pandémie a commencé? Il semble aimer alimenter la peur… De plus, il ne donne pas de chiffres clairs à savoir le nombre d’enfants qui ont contractés la COVID-19 au Québec et le nombre qui en est mort par exemple. Il ne donne pas non plus le nombre d’enfants ayant subi des effets secondaires suite à la vaccination pour pouvoir bien mesurer le bénéfice/risque sur cette tranche de la population. La question est à savoir si Québec est vraiment en mesure de pouvoir comptabiliser les effets secondaires du vaccin anti-covid 19 sur les enfants? Il serait plus juste de se demander si le Québec veut vraiment comptabiliser ces effets secondaires?
Mais dans les faits, est-il actuellement permis aux professionnels de la santé de faire le lien avec les injections et les problèmes de santé qui augmentent dans les milieux de soins? Ayant reçu les confidences d’un grand nombre d’infirmiers et infirmières sur le terrain, ils m’affirment tous que :
dans l’évaluation de tous les professionnels de la santé sur les cas qu’ils reçoivent, aucune allusion à ce genre de liens avec le vaccin anti-covid et les effets secondaires n’est faite, et c’est donc là que les ordres professionnels ont failli à la tâche
Lorsque l’un d’entre eux émet le désir à des collègues de connaître le statut vaccinal anti-covid des patients qu’ils reçoivent pour d’autres problèmes de santé c’est le silence radio de la part des collègues médecins ou infirmiers.
Des infirmières, infirmières auxiliaires et préposées aux bénéficiaires m’ont confié être à bout de souffle car surchargées de travail : elles observent énormément de cas lourds et instables. Mais selon elles ce ne sont pas des gens malades du covid, ce sont d’autres maladies qui font surface. Certains ont observé qu’il n’y avait pas autant de ces cas avant les injections anti-covid. Mais qui enquête pour comprendre ce qui se passe?
Loi du silence et liberté de parole brimée
C’est donc la loi du silence dans les milieux de soins sur la possibilité des effets secondaires des vaccins anti-covid alors même que ceux qui sont sur le terrain pourraient participer à ramasser des données sur les effets de cette injection qui est encore en phase expérimentale. Qui y-a-t-il dans ce silence? Un gros malaise, un aveu de l’injustice de la situation, un silence de peur? Oui il y a de la peur pour plusieurs de perdre leur gagne-pain. Et y-aurait-il de l’argent pour d’autres? Certains seraient-ils prêts à se taire au point de malmener la vérité et pire de mettre en danger la santé des citoyens par peur ou pour de l’argent?
Plusieurs professionnels me disent qu’ils ne se sentent plus libres de parler et de faire des choix selon leur conscience. Bien-sûr le Dr. Tik Tok nous présentera sur ses petits vidéos amateurs des professionnels de la santé qui se disent pour la vaccination anti-COVID-19 des enfants. Mais cela ne représente pas la majorité de la pensée secrète de ceux qui travaillent sur le terrain. Plusieurs ont vraiment peur de perdre leur emploi. Oui. Malheureusement force est de constater que nous en sommes rendus là au Québec. Pour une province qui se dit fière d’être libre nous pouvons maintenant nous demander si cette liberté existe toujours… Nous pouvons comprendre ce silence chez ceux qui voudraient parler en voyant des gens comme le Dr. Tik Tok qui se moquent sans pudeur des professionnels qui se questionnent, qui n’hésitent pas à les condamner et les dénoncer comme s’ils avaient commis quelque-chose de grave en voulant questionner et s’inquiéter de cette promotion vaccinale anti-covid chez des sujets jeunes et dont il a été prouvé (l’INSPQ le reconnait lui-même) qu’ils sont très peu à risque d’être malade de la COVID-19.
Système immunitaire et vaccins
De plus quand le Dr Tik Tok parle-t-il du système immunitaire de nos enfants? Cette réalité semble avoir disparu avec la pandémie et ne fait même pas partie de son vocabulaire alors qu’il est pourtant étudiant en médecine… Curieux non? A la lumière de ce que nous observons sur le terrain, comment peut-il se permettre d’affirmer, avec d’autres professionnels de la santé, que cette injection anti-COVID-19 ne présente aucun danger pour les enfants si on ne permet pas aux soignants de faire des liens avec cette injection? N’est-il pas étrange que les vaccins fassent l’objet d’une intense promotion tandis que rien n’est fait pour informer sur leurs effets secondaires et sur l’importance de les déclarer afin d’améliorer la pharmacovigilance. Ainsi, les professionnels qui osent ou voudraient faire répertorier les effets secondaires se font regarder comme des fous ou comme s’ils commettaient un crime.
Comme l’on ne rapporte que les avantages des vaccins mais rien sur leurs risques, qui ne sont pas communiqués au public, il m’apparaît clair qu’il est impossible de faire un choix éclairé face à cette injection anti-COVID-19, notamment concernant les enfants.
Une protection contre la transmission et la contamination?
J’ai été fort étonnée lorsque le Dr. Nadeau-Vallée dit que c’est totalement faux d’écrire que l’injection ne prévient ni l’infection, ni la transmission. Cette seule affirmation n’est pas crédible car elle ne correspond pas à la réalité sur le terrain et aux observations que nous faisons au quotidien. Par exemple nous avons observé, quelques semaines avant Pâques 2022, une augmentation des cas de COVID-19 et de grippe dans des classes du secondaire dans notre région. À un moment donné il manquait plus de 50 % de la classe d’un de nos enfants en secondaire 5… alors que dans le même temps plusieurs des professeurs devaient s’absenter car étant malades. Quelques élèves vaccinés ont dû être hospitalisés. Il est à noter que ces élèves et professeurs étaient pour la majorité double et certains triple vaccinés. Notre jeune, qui n’était pas vacciné, a tenu bon durant ces trois semaines, entouré de toutes ces personnes vaccinées qui tombaient malades toutes les unes après les autres. Il a fini par l’attraper durant les fêtes de Pâques mais cela a duré 4 jours et est revenu en forme à l’école au retour des vacances à l’étonnement de ses amis tandis que ses collègues vaccinés trainaient parfois jusqu’à un mois avec des restants de grippe. Il est bon d’ajouter qu’il n’y a pas eu autant d’absences au printemps 2021…
Le Dr Nadeau-Vallée nous montre dans son vidéo des tableaux avec des chiffres, qui encore là, sont incomplets et qui de toute façon pourraient être facilement manipulés. Ce Docteur semble avoir oublié que l’observation est une priorité dans le domaine de la santé. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir fait de longues études pour remarquer que cette injection ne prévient ni l’infection, ni la transmission mais qu’au contraire elle aurait tendance à les faciliter, que ce soit dans nos familles, chez nos amis, chez nos voisins et même dans les milieux de soins. Beaucoup ont vu ou entendu parler autour d’eux de personnes vaccinées contracter la COVID-19 et être même alitées, parfois durant 10 jours, tellement elles sont malades. Bien sûr, des non-vaccinés tombent aussi malades… mais là-aussi, ceux que nous connaissons s’en sont relevé. Les médias ne montrent pas le portrait complet de la situation et ne partagent pas les deux côtés de la médaille. Ils tiennent seulement un discours de peur sur la COVID-19 et s’entêtent à faire la promotion très poussée des injections anti-COVID-19, bien qu’en dépit d’une « couverture vaccinale » de 90 % censée mettre fin à la transmission, le virus circule toujours…
Impact sur les professionnels et le système de santé
Nous pourrions nous poser la question à savoir comment se fait-il qu’à l’été 2022 nous ayons autant de cas de grippe et de COVID-19? Des employés travaillants aux horaires nous partageaient que durant l’été suite à la première vague, ils se tournaient presque les pouces car ils n’avaient pas à chercher d’employés puisqu’il y en avait plusieurs de disponibles. Plus de deux ans plus tard, en juillet et aout 2022, plusieurs employés s’absentent ou sont en arrêt de travail pour covid positif et maladie. Il semblerait que plus on vaccine, plus le virus se propage? Les vagues n’en finissent plus… ce n’est pas normal. Hormis lors de la vague Omicron en décembre 2021, le taux de positivité des tests n’a jamais été aussi élevé. En plein été! Où est la fameuse lumière au bout du tunnel que le premier ministre nous promettait? Le Dr. Tik Tok dit que la facilitation de l’infection par les vaccins est de la « désinformation totale ». Pourtant, bon nombre de grands chercheurs et d’études publiées dans des revues prestigieuses le montrent et ce ne sont pas les confidences que j’ai reçues de nombreux professionnels de la santé sur le terrain dans la dernière année qui manquent.
En effet, on me rapporte que de nombreux professionnels de la santé tombent malades de la COVID-19, même après 3 doses. Dans le temps des fêtes, la plupart des employés double-vaccinés tombaient tous malades de la COVID-19 et devaient s’absenter les uns après les autres, même chose au printemps. Plusieurs étaient très malades. Apparemment, les quelques employés non-vaccinés tenaient bon plus longtemps. Il est à noter que ces professionnels portaient le masque N-95 et arrivaient tout de même à se contaminer. Nous avons vu des infirmières chefs en arrêt de travail ayant contracté la COVID-19 après 3 doses et ne se remettant plus. Remarquons-bien que les médecins mettent cela sur le dos de la COVID longue et que ce n’est jamais la faute de l’injection.
Alors qu’il y a déjà un manque cruel de personnel, ces nombreuses absences de professionnels vaccinés et positifs à la COVID-19 ajoutent à la charge des professionnels en place. C’est à tel point que désormais, dans plusieurs milieux de soins, les employés vaccinés peuvent entrer au travail après 5 jours… même s’ils ont des symptômes! L’ironie dans tout cela c’est que les employés non-vaccinés doivent toujours se faire tester 3 fois semaines, même s’ils ne sont pas malades.
Discrimination entre soignants vaccinés et non-vaccinés
Il y aussi une discrimination très claire dans les primes, puisqu’elles ne sont offertes qu’aux employés vaccinés… qui pourtant tombent malades, se contaminent et en contaminent d’autres. Certaines infirmières non-vaccinées ont gardé toutes les preuves des résultats de leur tests anti-covid depuis le début et pour certaines, elles n’ont jamais été testés positives… Nous ressentons que ces primes offertes aux employés vaccinés est un moyen détourné pour forcer la vaccination de ceux qui ne le sont pas. Si les collègues de travail vaccinés qui sont tombés malades pouvaient dénoncer cette injustice faite à leurs collègues cela aiderait à mettre au grand jour ces graves injustices que subissent plusieurs d’entre eux. Le silence des collègues qui devraient parler favorise la désinformation et contribue à maintenir dans certains milieux un climat de mépris et d’intimidation. Ces collègues savent-ils toute la souffrance et le mépris qu’on subit les employés non-vaccinés ou non adéquatement vaccinés? Il y a même des infirmiers et infirmières à la retraite qui se sont fait appeler pour entrer travailler… mais qui se sont vu mettre de côté car ceux-ci refusaient ces injections anti-COVID-19. Comment le système de santé, qui est en pénurie criante de personnel, peut-il se permettre de mettre de côté des professionnels de la santé d’expérience et en santé, pour un simple statut vaccinal d’une injection qui n’empêche rien de la propagation et de l’intensité de la COVID-19?
Alternatives aux vaccins et traitements
J’observe aussi que le Dr. Tik Tok, en tant que résident, ne parle pas non plus de toutes les alternatives de soins qui existent (traitements et médicaments). Il n’enseignement pas non plus les soins complets qui peuvent être apportés aux personnes, tant en prévention qu’en phase aigüe d’un virus, pour fortifier et soutenir le système immunitaire des malades. Ce docteur ne fait que détruire les avis scientifiques qui ne vont pas dans le sens du discours officiel, entretenir la peur et faire la promotion de l’injection à tout prix. Drôle de docteur n’est-ce pas? Soigner des personnes, ce n’est pas seulement leur donner des médicaments ou des injections mais c’est aussi être présent, enseigner, sourire et donner les soins nécessaires pour répondre aux besoins fondamentaux dans le respect de chaque être humain. La présence bienveillante d’une personne à nos côtés peut faire toute la différence dans le processus de guérison d’une personne.
Lorsqu’il détruit l’ivermectine, l’hydroxychloroquine, le zinc, les vitamines en disant qu’il a été démontré qu’ils n’ont aucune efficacité, le Doc Tik Tok ne nous montre aucune preuve de ce qu’il avance. Apparemment, il détient toute la vérité et nous devons donc le croire sur parole. Pour des scientifiques qui se disent évolués et beaucoup plus avancés dans la recherche, leur limitation à penser que l’injection est la seule solution à tous les problèmes montre qu’ils semblent plutôt limités dans leur capacité à soigner l’être humain.
Oui, nos ainés ont le droit à la vie!
Un autre commentaire du Dr. Tik Tok me dérange particulièrement. Le professeur Provost explique dans son article que plus de 90 % des personnes de 70 ans décédées avec ou de la Covid-19 avaient deux conditions médicales préexistantes. Le Dr. Nadeau-Vallée, qui tente de mélanger le public qui l’écoute pour discréditer toute pensée scientifique « divergente », appelle cela du « capacitisme ». Il ajoute que ces gens-là « ont le droit à la vie aussi ». Pourtant, en lisant l’article du professeur Provost, on peut nettement voir qu’il tient à la vie des citoyens. Depuis quand est-ce de la discrimination de reconnaître que lorsqu’on a des maladies préexistantes, on est plus fragile? En quoi cela enlève-t-il le droit à la vie que de remarquer que les gens qui décèdent sont très âgés et très malades et de se demander s’il est alors nécessaire de vacciner nos enfants, qui n’ont rien à craindre ou presque, avec une substance encore en phase de test dont on ne connait pas les effets à long terme?
Le Dr. Provost avance, en se basant sur des données du gouvernement, qu’il n’y a pas eu de surmortalité toutes causes confondues lors de la première vague pour les moins de 70 ans, puis qu’il n’y en a plus eu (sauf depuis le lancement de la 3e dose, mais M. Nadeau-Vallée n’en parle pas). Le Doc Tik Tok s’est alors empressé de dire que cela a été le cas grâce aux vaccins et aux mesures sanitaires. Cependant, il semble oublier qu’il n’y avait pas de vaccins lors de la première vague… ni jusqu’à la fin de 2020, alors que la mortalité était revenue à un taux comparable aux années précédentes. Étonnamment, alors que la population est vaccinée à 90 %, nous sommes en pleine « 7e vague ». Alors que l’été 2020 était très calme… sans vaccin ni aucune mesure. Dans ces conditions, comment M. Nadeau-Vallée peut-il affirmer que les mesures et les vaccins ont été si efficaces?
Liberté académique
Selon le Doc Tik Tok, il est normal de museler et suspendre les professionnels qui se questionnent sur le discours gouvernemental car c’est propager de fausses informations. Mais en quoi est-ce propager de la fausse information que de se questionner, d’apporter des faits et de vouloir améliorer la condition de vie des citoyens qui souffrent à différents niveaux? Le Doc Tik Tok nous dit donc qu’il faut croire tout ce que disent les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques, sans questionner, sans débat, sans avoir le droit de poser des questions et d’apporter des faits ou des observations différentes du discours officiel. Dans cette optique, nos dirigeants deviendraient quasiment des dieux et nous devrions avancer dans la Foi pure sans tenter de comprendre ce que les autorités veulent nous faire croire?
J’ai souri en entendant le Dr. Nadeau-Vallée dire qu’il a beaucoup critiqué les mesures sanitaires et que jamais son ordre ne l’a puni car il s’est basé sur la Science. Mais de quelle science parle-t-il? Celle de son Ordre? Le Dr. Tik Tok semble avoir la science infuse. J’aurais bien aimé entendre ce qu’il appelle « critiquer » les mesures sanitaires car durant tout son vidéo il ne fait que les promouvoir et les défendre avec force en défaisant tous les points observés dans l’article du Dr. Provost.
Ce même jeune docteur dit que l’article contenait de fausses informations qui menacent la santé publique. En effet monsieur Nadeau-Vallée semble plus préoccupé par ce que pense la « santé publique » que ce qui se passe en réalité sur le terrain, dans les milieux de soins et dans nos vies. Il y a une différence entre protéger « la santé publique » et protéger chaque individu selon son cas ou sa situation personnelle. On ne peut pas mettre tout le monde dans la même situation et appliquer les mêmes mesures à tous sans qu’il n’y en ait qui en souffrent. C’est comme un médecin qui entrerait dans une urgence et qui dirait à tous les patients qui sont assis sans les recevoir dans son bureau : « Prenez tous du Tylenol et rentrez chez vous. » On pourrait douter de ce médecin, n’est-ce pas? Et bien c’est exactement ce que la santé publique fait de façon très déconnectée de la réalité des citoyens et de leur état de santé personnel : « Prenez tous cette injection anti-covid-19 et retournez chez vous. »
Spécialistes ou non : qui a le droit de s’exprimer?
Pour terminer, il discrédite encore une fois le professeur Provost en faisant une analogie, qui en réalité n’en est pas une, puisqu’il n’y a aucune comparaison possible à faire entre les deux exemples qu’il donne. Il dit qu’un média sérieux ne ferait pas venir un sociologue qui dit que la terre est plate et donc il ne fait pas plus venir un biochimiste qui propage de fausses informations. C’est tiré par les cheveux. Il est à noter que M. Provost est un spécialiste de l’ARN depuis plus de 20 ans. Il s’agit bel et bien d’un spécialiste du domaine, en tout cas au moins autant qu’un résident en médecine avec un doctorat en pharmacologie… qui lui ne se prive pas de donner son opinion sur la question. Pourquoi Patrick Provost, des infirmières et infirmiers ainsi que d’autres professionnels de la santé devraient-ils alors se taire ou pourquoi devrait-on les empêcher de parler? Ou pourquoi laisse-t-on M. Nadeau-Vallée s’exprimer sur la question alors qu’il n’est pas un spécialiste du domaine?
Le consensus scientifique existe-t-il?
En conclusion, en tant que citoyenne québécoise et ancienne infirmière qui a gardé sa capacité de penser, de se questionner et de faire des liens, il m’apparaît plus prudent de m’éloigner des propos méprisants, peu explicatifs et professionnels du Dr. Nadeau-Vallée. Il démontre nettement son peu d’ouverture scientifique et son incapacité à écouter la pensée des autres spécialistes qui apportent un autre éclairage et d’ouvrir un dialogue respectueux pour un débat sain. En cherchant ainsi à détruire et discréditer les professionnels qui questionnent le discours officiel par toutes sortes d’analogies bizarres, il démontre qu’il a très peu d’arguments sérieux. Il m’apparait clair aussi qu’il ne fait que promouvoir la pensée du gouvernement. Il a la prétention de faire croire qu’il détient toute la vérité parce qu’il va dans le même sens que le gouvernement mais il n’hésite pas à réduire à rien des êtres humains et des spécialistes qui ont aussi une intelligence, une expertise, une expérience de travail de plusieurs années. Il serait bon de rappeler à ce jeune docteur qu’ils sont des milliers de spécialistes et de scientifiques à travers le monde à se questionner… Aussi il nous en dit long sur lui lorsqu’il affirme, à la fin de son vidéo, que la COVID-19, les injections et les mesures sanitaires ce n’est pas un débat mais que c’est de la Science. Il prouve ainsi qu’il n’a aucun esprit scientifique puisque la Science est débattable et n’est pas absolue.